La méditation

LA MEDITATION

 

 

Ah, la méditation, le plus glorieux mais le plus difficile ! Dans l’islam on distingue le petit jihad, la lutte contre les infidèles, et le grand jihad, la lutte contre notre sous personnalité infidèle, disons non spirituelle. La méditation c’est le grand jihad. Un psychanalyste freudien dirait que c’est la lutte entre le surmoi contrôleur et le ça jouissif, pour atteindre le moi idéal, ce sentiment de toute puissance par la fusion avec plus grand que soi, cet infini créateur dont j’ai déjà parlé.

 

Dans l’antiquité indienne le mot yoga désignait aussi bien ce que nous appelons yoga que ce que nous appelons méditation. Le yoga physique était une préparation énergétique à la méditation.

C’est à dire que pour méditer facilement il faut la force physique pour tenir la posture assise dos droit et surtout pour rester immobile. En cas de faiblesse mentale ou physique, ou de maladie, on a tendance à bouger sans cesse, cherchant indéfiniment la posture qui nous convient. Ce n’est pas de la méditation.

 

Bouddha disait qu’on doit apprendre la méditation quand on est en bonne santé. C’était il y a 2500 ans, depuis la science a progressé, le psychiatre Christophe André relate des cas ou certaines formes de méditation peuvent aider en hôpital.

 

Pour en revenir à la préparation physique de la méditation par le yoga, le moine indien du 8ème siècle, Bodhidharma, fondateur de la méditation chan en Chine, est allé au monastère de Shaolin après sa disgrâce auprès de l’empereur de Chine, peu enclin au grand jihad. Bodhidharma a trouvé les moines bouddhistes de Shaolin en si grande faiblesse qu’ils étaient incapables de méditer. Il a commencé par leur apprendre le kung-fu un art martial. En tant qu’ancien prince indien il connaissait cette pratique guerrière. Ensuite il leur a appris la méditation chan qui a ultérieurement été importée au Japon sous le nom de zen.

Donc pour pratiquer la méditation nous pratiquons déjà le yoga physique afin d’avoir l’énergie de se concentrer. Mais les séances de yoga et de méditation sont séparées.

 

D’après le maitre indien Patanjali,

la méditation comprend 3 étapes : la concentration (dharana), la méditation proprement dite (dhyana), et l’extase (samadhi).

Le mot dhyâna en sanscrit (prononcez dhyan, ou thyan) est devenu chan en chinois (prononcez tchan), et zen en japonais. Ce mot veut dire méditation.

 

UNE SEANCE DE MEDITATION

Dans une séance de méditation j’enseigne puis nous pratiquons une technique de concentration. Puis la méditation survient ou pas, puis l’extase parfois. Le groupe aide grandement.

D’abord quand on médite seul on peut abandonner si ça ne va pas, ce qui est fréquent, alors qu’en groupe on est coincé !

Et c’est souvent quand on lache la volonté de réussir à méditer que la méditation survient. Il faut du doigté entre effort et lacher prise, entre le singe qui s’agite et le héro immobile mais tendu.

D’autres fois la méditation survient comme un second souffle après l’effort de concentration. On était dans l’effort de concentration et ça devient facile, une légère transe hypnotique. Bien sur ça n’est que le début de la méditation, après il faut aller plus loin. Il y a un beau mantra bouddhiste qui résume la démarche :

Gaté gaté paragaté parasamgaté bodhi svaha ; Aller, aller au-delà, au-delà de l’au-delà, je me donne à l’éveil.

 

Car ce que disent Patanjali et Bouddha, contrairement à beaucoup d’instructeurs modernes, c’est que la concentration demande un effort. Même en zen qui se flatte d’atteindre la méditation sans passer par la concentration, on doit rester absolument immobile, la colonne très droite, c’est un effort. En ce qui nous concerne nous ne pratiquons pas le zen bien que je l’ai pratiqué, je préfère la méthode progressive de la méditation du bouddhisme dit du petit véhicule. Petit véhicule, petite méthode, mais qui convient mieux à ceux qui ne sont pas des samouraï ou des kamikazes. On est assis sur des chaises et on utilise la concentration préliminaire.

 

 

1) LES TYPES DE MEDITATION

 

Il existe de nombreuses méthodes de concentration : répéter mentalement un mantra, regarder fixement une image religieuse ou un objet matériel comme une flamme de bougie, observer le corps ou le mental, etc…

Nous utilisons soit l’attention à la respiration, soit au corps, soit aux pensées, soit aux chakras.

 

Il y a d’après la classification bouddhiste, 3 types de méditation : le calme mental (shamatha en sanscrit, shiné en tibétain), la pleine conscience (vipassana ou lathong), la méditation tantrique.

 

 

a)         LA MEDITATION DU CALME MENTAL

 

LES ETAPES DE LA MEDITATION

C’est la voie royale en méditation, c’est ainsi que Bouddha a atteint l’éveil. On se concentre les yeux fermés sur quelque chose, dans notre cas la respiration, puis on arrête et entre en méditation, puis en extase.

En fait c’est plus complexe que ça, Bouddha a distingué 9 étapes.

2 étapes de concentration : la concentration avec effort et sans joie car on échoue, la concentration avec effort et joie car on réussit.

3 étapes de méditation : l’attention avec joie et sans effort, le bonheur, la paix.

4 étapes d’extase : la perception de l’espace infini, la conscience infinie, la vacuité, l’au-delà des concepts.

L’espace infini c’est la perception yeux fermés d’un espace souvent lumineux et infini.

La conscience infinie c’est l’étape suivante majeure, au lieu d’être une conscience individuelle qui perçoit l’infini autour d’elle, on est un point de conscience dans une conscience infinie. C’est cet espace infini qui est conscient de sa cellule parmi d’autres que l’on est. On a perdu l’individualité, on est devenu fusionnel du tout. Cela ressemble à cette sensation fusionnelle avec tous dont parlent ceux qui ont fait une expérience de mort imminente, par exemple Anita Moorjani dans son livre Revenue guérie de l’au-delà.

La vacuité c’est un vide infini, accompagné de l’absence de pensée, on observe, on sait, ou plutôt « cela » (la conscience infinie) observe, « cela » sait, mais il n’y a plus de mental.

L’étape d’après est au-delà du mental, au-delà des concepts, je ne saurais en parler.

Ensuite ce serait l’étape finale : l’éveil ou l’illumination.

 

Dans nos séances on recherche simplement la joie, le bonheur, ou la paix. Pour les étapes suivantes il faut faire une retraite ou pratiquer quotidiennement chez soi.

 

CONCENTRATION SUR LA RESPIRATION, PUIS LE SIGNE, PUIS ATTENTION DEFOCALISEE

Certains enseignants occidentaux de la méditation sont tout à fait hostiles au terme de concentration, malgré que Bouddha ait bien parlé d’effort dans ses discours. L’intégralité de ces discours est disponible en anglais. Disons pour ceux qui rejettent le terme concentration que c’est une attention sélective ou focalisée. Comme l’explique en 400, le moine bouddhiste Buddhaghosa dans son traité La voie de la pureté, l’attention est d’abord sur la respiration (ou tout autre objet d’attention), puis il peut survenir un « signe » (nimita en pali), un genre d’hallucination fascinante comme de la luminosité violette ou bleue les yeux fermés, auquel cas on reporte l’attention sur ce signe. C’est un phénomène qui est arrivé à nombre de mes élèves. Je suppose que c’est le signe que le cerveau entre en ondes alpha ou delta ? Les premières fois le signe est satisfaisant, il provoque la joie, ou le bonheur, mais ultérieurement on ne veut pas se contenter de se shooter avec ça. On passe aux étapes supérieures en défocalisant l’attention.

 

Il  y a des méditations autres, sans étape de concentration, que j’ai pratiquées, comme le zen ou le dzogchen. En zen on reste en attention flottante défocalisée, et on attend que vienne un jour la méditation, ou même l’extase appelée satori. En dzogchen on a une attention partielle sur la respiration, juste un ancrage, et pas une attention totale comme dans notre méthode, et une partie de l’attention flottante mais vigilante. Eventuellement l’extase survient, appelée rigpa ici, mais il faut la 1ère fois l’initiation, la transmission de pouvoir, par un maitre Dzoggchen, ce que je ne suis pas. On peut aussi en dzogchen donner des upadesha, des instructions spéciales, j’en connais mais si je les donne elles ne seront pas suffisantes. Cela doit etre fait par un maitre avec qui l’élève a fait une retraite. En retraite c’est très bien, mais pour nos petites séances bi-hebdomadaires, c’est inefficace.

 

METHODE DE CONCENTRATION SUR LA RESPIRATION
Revenons terre à terre sur la concentration totale sur la respiration. Il existe de nombreuses méthodes, voici la notre.
Nous pratiquons le comptage des respirations. Observez toujours la respiration par son passage dans les narines, c’est une technique yogique qui facilite l’autohypnose et l’apparition du signe lumineux.

  • Inspir, comptez mentalement 1.
  • Expir comptez 1
  • Inspir comptez 2
  • Espir comptez 2…

Et ainsi de suite jusqu’à votre age.  C’est une recommandation pertinente du maitre bouddhiste Sheng Yen Lu. En effet plus on est âgé et plus l’esprit se sclérose, il faut donc se concentrer plus longtemps.

Arrivé là, redescendez comme suit :

Inspir chiffre de votre age.

Expir, ne comptez pas, évacuez toute pensée sur le souffle.

Inspir, age – 1

Expir, ne comptez pas…

Arrivé à 1 ou même avant, vous êtes en méditation, restez ainsi soit en observant la respiration sans compter, soit le signe lumineux s’il est apparu, soit idéalement en observant votre esprit si les pensées sont rares et non prenantes, c’est le calme mental. Ou même si vos pensées sont arrêtées, c’est le vide mental ou vacuité.

 

Si vous n’êtes pas entré en méditation il y a des techniques subsidiaires que j’enseigne aux séances.

Venez et voyez !

 

b)         LA MEDITATION DE LA PLEINE CONSCIENCE

 

On devrait dire en bon français, méditation en pleine conscience, comme le fait remarquer le psychiatre Christophe André dans un de ses livres sur la méditation.

Il y a diverses sortes de cette méditation, nous pratiquons la pleine conscience du corps et la pleine conscience des pensées, par des méthodes séparées.

 

MEDITATION DE LA PLEINE CONSCIENCE DU CORPS

La pleine conscience du corps est faite par un balayage (scanning) du corps suivant la méthode vipassana de SN.Goenka dont j’ai fait les retraites. C’était assez sportif : 10 jours en silence, téléphone et portefeuille déposés à l’arrivée, lever à 4H30, nourriture réduite, pas le droit de sortir de l’enclos, 8 heures de méditation par jour obligatoire et 2 heures facultatives que j’ai faites, et 1h d’exposé le soir. Rassurez vous dans notre association nous faisons juste par séance ¼ heure de méditation de pleine conscience en début d’année et 1h à la fin.

 

Voici la méthode.

Portez votre attention intérieure (somesthésique) sur vos 2 pieds ensemble, dès que vous avez une sensation dans les 2 passez aux chevilles, puis le bas des jambes, genoux, cuisses, fesses, organes génitaux, ventre, reins…

Arrivé aux épaules prenez conscience de vos 2 mains ensemble puis poignets, … , épaules.

Puis cou, mâchoires, nuque, visage (éventuellement en décomposant), occiput, yeux, front, sommet de la tete.

Puis redescendez et ainsi de suite…

Je guide en début de méditation puis chacun continue seul.

 

Il faut rester un observateur neutre ce qui relaxe le corps et le psychisme. Je donne diverses instructions et méthodes à ce sujet.

On peut atteindre, ou pas ( !) des états extraordinaires de vide mental ou de communication transpersonnelle avec les autres, on sent leur état émotionnel et mental, comme ça arrive à ceux qui font des soins spirituels, par exemple le satnamrasayan qui s’enseigne dans le cadre du kundalini yoga. On apprend aussi à distinguer les sensations grossières des sensations subtiles.

 

Si l’on n’arrive pas à réussir la méditation du calme mental c’est qu’on a des empreintes traumatiques appelées samskara en sanscrit, il faut les nettoyer. Comme elles sont souvent engrammées dans le corps sous forme de tensions ou autre, il faut pour cela pratiquer la méditation de la pleine conscience jusqu’à calmer les sources préconscientes de l’agitation négative. Il y a de nombreuses explications à donner sur la technique.

 

MEDITATION DE LA PLEINE CONSCIENCE DES PENSEES

Nous pratiquons aussi la pleine conscience des pensées suivant le bouddhisme du petit véhicule, par nommage puis sans nommage. C’est aussi expliqué dans un livre de Pema Chodron, une élève du lama Chogyam Trungpa.

J’explique qu’on peut faire diverses choses avec une pensée : la penser, c’est ce qu’il y a de plus banal, mais aussi l’observer, la nomer, et bien d’autres choses encore. Venez et voyez !

 

 

c)         LA MEDITATION TANTRIQUE

 

LA MEDITATION SUR UNE DEITE

La plupart des méditations tantriques bouddhistes sont des pratiques de déités. Je suis bouddhiste et j’ai reçu des initiations et même le titre de Maitre vajra, pour pouvoir retransmettre certaines, mais cela ne peut être transmis qu’à des bouddhistes qui ont pris refuge auprès d’un lama, et en plus un lama est mieux qualifié que moi pour initier. La méditation tantrique sur une déité c’est une fusion avec elle. C’est comme la communion catholique qui est une fusion avec Jésus et pour la recevoir il faut être baptisé et catéchisé. Sinon bouffer un bout de pain d’ostie ne vous donnera pas d’énergie spirituelle.

De même que l’ostie doit être transsubstantiée par le prêtre, de même on visualise la déité, mais c’est juste une visualisation, appelée l’Etre de vœu (samayasattva). Puis le méditant appelle par un mantra la vraie déité appelée Etre de sagesse (jnanasattva) depuis sa dimension parallèle, et elle vient habiter la visualisation qui est ainsi transsubstantiée donc opérante. Un peu comme on fait pour les icones dans l’église orthodoxe. Evidement si vous n’avez pas la foi en la déité, elle n’opèrera pas.  D’ailleurs j’ai vu des non bouddhistes recevoir une initiation par un lama mercantile et je n’ai vu aucun effet durable sur  eux. A noter qu’une déité ce n’est ni une personne particulière, ni une projection de notre esprit, c’est intermédiaire, ça se réfère à la métaphysique orientale qui considère ce monde comme illusoire, et la déité est une illusion parmi d’autres comme nous. Mais une illusion opérante ! Plus précisément c’est la théorie du madhyamaka école du bouddhisme tibétain héritée du bouddhiste indien Nagarjuna : « les choses ne sont ni existantes ni non existantes ».

Tant que vous n’avez pas atteint l’extase de la conscience infinie dont nous sommes un point, en méditation du calme mental ou en méditation tantrique, vous ne pourrez pas le comprendre, il vous manque l’expérience. L’exemple classique qu’on donne c’est le chocolat. Tant que vous n’en avez pas mangé on peut vous l’expliquer à l’infini, vous douterez de son gout. La seule façon de lever les doutes c’est d’en manger. Le tantrisme c’est ça : « manger de l’énergie ». Je pense que c’est aussi l’expérience à laquelle se référait Catherine de Sienne quand revenant d’une extase elle s’écriait : « Je suis Dieu ». Curieusement elle n’a pas été excommuniée mais canonisée comme sainte !

 

LA MEDITATION DES PRELIMINAIRES TANTRIQUES

Il y a quand même une méditation tantrique qui ne demande pas d’initiation par un lama ni la conversion au bouddhisme, ce sont les préliminaires tantriques, ngondro en tibétain. C’est une suite de récitations qui sont essentiellement des vœux : vœux de bonheur pour tous les êtres, vœu d’être aidé par notre soi supérieur appelé lama, vœux de comprendre la fragilité de la vie humaine, vœu de se réfugier dans la protection des éveillés, vœu d’éveil de tous les êtres, offrande mentale pour tous les êtres, et finalement une pratique de déité, l’Etre de sagesse, avec sa lumière qui nous purifie. Pendant la purification par la lumière on récite en boucle une longue formule humaniste de 100 syllabes. Un bouddhiste tantrique doit la répéter 100 000 fois dans sa vie. Mais il y a un détail qui fache : pour un bouddhiste il faut à chaque pratique, avant la récitation, confesser mentalement ses fautes à l’Etre de sagesse, un peu comme font les protestants.  Compte tenu de l’aversion des occidentaux pour la pratique catho de la confession, les lamas ont supprimé cette pratique en occident. Mais les tantras disent bien qu’alors la pratique n’agit pas. Le philosophe Pascal s’était déjà moqué de l’absence de contrition dans son livre Les  Provinciales.

Vous me direz ce n’est pas du tantrisme c’est du renoncement ! Pas tout à fait car l’ Etre de sagesse que l’on visualise comme un bouddha au dessus de la tete et dont descend la lumière, n’est pas crucifié, il est assis en lotus accouplé avec sa partenaire sur lui ! Cela symbolise l’union de la félicité et de la vacuité, car il médite. Oui, les yogi tantriques méditent accouplés avec leur partenaire appelée karmamudra. Mais c’est une pratique très difficile. Vous il vous suffit de visualiser l’Etre de sagesse ainsi au dessus de votre tete, puis à la fin vous devenez lui. Vous êtes dans l’extase, l’union de la félicité et du vide mental. Cette visualisation vous y invite.

Pour y arriver pendant la récitation des 100 syllabes, on fait circuler la lumière de l’Etre de sagesse de dessus la tete  jusqu’aux pieds et dans la terre. Plus précisément on fait circuler l’énergie, et pour y arriver on fait circuler l’attention de la couronne aux pieds, comme expliqué pour la méditation de pleine conscience du corps par balayage, mais ici toujours dans le même sens. Et l’énergie, le qi ou le prana, suit l’attention et envoie nos « impuretés » en terre. On peut faire un balayage par récitation, moi je préfère un balayage par respiration. On trouve des techniques profanes voisines enseignées par des écoles d’occultisme.

Lors de mon apprentissage qui a duré 1 an à raison de 2 heures par semaine, on nous a dit que chacun pouvait visualiser l’Etre de sagesse selon sa foi : Jésus pour les chrétiens (seul évidemment et pas avec Marie Madeleine !), juste une lumière pour les athées, et bien sur un bouddha accouplé pour les bouddhistes. Je précise les bouddhistes tantriques, car les bouddhistes du petit véhicule sont des renonçant qui trouvent les pratiques tantriques scandaleuses. C’est pour ça que le tantrisme était secret autrefois, les gens bien pensants le considéraient comme de la sorcellerie et ses adeptes risquaient la mort, comme chez nous au moyen age les sorcières risquaient le bucher.

Grace à cette latitude de visualisation, on peut réciter cette pratique, même d’un point de vue athée en visualisant recevoir simplement de l’énergie, car les paroles sont humanistes et pas religieuses. Pour bien vous faire comprendre, moi qui suis assez sensible, quand on m’a fait une IRM à l’hôpital et que j’étais dans le « tunnel » énergétique, ça m’a plongé dans une méditation qui ressemblait à celle de l’Etre de lumière. Les manipulateurs n’en revenaient pas ! Donc si vous êtes matérialistes j’espère que vous comprenez, sinon à la prochaine IRM mettez vous en pleine conscience. Mais la méditation tantrique c’est quand même plus pratique.

 

LA MEDITATION DU SOURIRE INTERIEUR

Nous pratiquons aussi une méditation du chicong que j’aurais tendance à classer dans les méditations tantriques parcequ’elle travaille sur l’énergie. C’est la méditation du sourire intérieur suivant par Mantak Chia. Elle concerne les organes et au lieu de demander la neutralité comme pour vipassana, elle demande la bienveillance. Après visualisation de la réception de l’énergie cosmique au 3ème œil, on promène cette énergie par un sourire dans les organes et les os. La aussi je guide.

 

LA MEDITATION SUR LES CHAKRAS

Nous pratiquons enfin une méditation d’origine du yoga hindou, la méditation sur les chakras. Il y a diverses versions de cette méditation, soit sur les chakras le long du canal central appelé sushumna en yoga et canal d’assaut (chong mai) en chicong, soit sur les points d’acuponcture en chicong, dans ce dernier cas on l’appelle l’orbite microcosmique.  Nous pratiquons surtout la  version sur les chakras le long du canal central : soit en version guidée pour laquelle j’ai même un CD par un célèbre médium auteur de livres à  succès, soit par la série de kundalini yoga des flexions de la colonne vertébrale dont j’ai parlé au paragraphe kundalini yoga. On peut aussi pratiquer la méditation sur les chakras sans yoga physique, comme cela se pratique dans la méditation appelée kriya yoga.

Venez et voyez !